Un partenariat entre le groupe Hospitalier Carvin-Seclin et le Master AIT
Dans le cadre de leur cours de gestion de projets, quatre étudiants du Master Affaires Internationales Trilingues, parcours Communication, se sont lancés dans un projet qui leur tenait à cœur.
Chloé Camatte, Salomé Tshibola, Patrick Matei et Chloé Debavelaere ont mis en place un partenariat avec le groupe hospitalier de Seclin-Carvin pour atténuer la crainte que peut engendrer le service des soins intensifs.
“C’est une autre étudiante qui a fait un appel sur les réseaux sociaux pour trouver une idée de projet, explique Chloé Debavelaere, et Stéphanie Soler, la cadre de santé du service l’a directement contactée !”
Le groupe de l’étudiante en question avait déjà trouvé un projet à ce moment-là et l’a donc proposé au restant du Master AIT.
Depuis plus de deux ans, le groupe hospitalier réfléchissait à une méthode pour faire avancer l’idée, mais la situation sanitaire a fortement ralenti son avancée et l’aide de nos étudiants a été la bienvenue !
“On sait que les hôpitaux n’ont pas beaucoup de moyens en communication, souligne l’étudiante. Pourtant, la cadre de santé a réussi à faire un appel à projet pour débloquer un budget ! .”
Il n’y avait plus qu’à se lancer.
Pour comprendre au mieux la problématique du service des soins intensifs, les étudiants ont pu visiter l’hôpital comme s’ils arrivaient en tant que patients, de l’entrée par les urgences à la chambre en passant par le couloir qui mène au service : “Cela faisait un petit peur, on sentait une certaine pression.”
De nombreuses idées sont alors nées pour mettre en place cette dédramatisation du service :
- personnalisation du couloir d’entrée mais aussi des chambres;
- Foire à Questions;
- livret d’accompagnement;
- ainsi qu’un personnage fictif pour accompagner pas à pas les visiteurs.
“Pour moi, le plus utile, ça serait la visite virtuelle des chambres pour voir à l’avance le service, il y a une certaine crainte de l’inconnu, confie Chloé. Il y a la personnalisation du couloir aussi, qui se fera avec des témoignages, cela permettra de rassurer les patients comme leur famille.”
Le projet devrait durer jusqu’à la fin février, fin des cours avant le départ en stage, mais les étudiants ont tout prévu pour que le groupement hospitalier puisse avancer même après leur départ. “On sait que la situation sanitaire pourrait ralentir ce partenariat, mais nous ne laisserons pas le projet en suspens. Nous laisserons toutes les conceptions, contacts, devis… entre leurs mains pour que cela continue.”