De septembre à décembre 2022, l’Université catholique de Lille a organisé une convention universitaire pour le climat.  Elle visait à créer des propositions qui pourraient être mises en place au sein de l’Université et des différents établissements associés, pour réduire leur impact environnemental.

Très intéressées par les questions climatiques, nous sommes trois étudiantes en première année de master Histoire – Relations Internationales parcours environnement et transitions à la Faculté de Lettres et Sciences Humaines de L’UCL, qui ont participé à cette convention.

Ainsi, lorsque Monsieur Lucas THENARD, notre directeur de master, nous a proposé de prendre part à la convention climat, une grande partie de la promotion a voulu s’engager. Cette expérience faisait réellement écho à notre formation et avait un sens à la fois pour notre investissement personnel mais aussi pour notre avenir professionnel. Nous y avons tout de suite vu une occasion d’agir concrètement sur le quotidien de l’université et de mettre en application une partie des connaissances acquises durant nos cours.

La convention climat a mis l’accent sur les engagements environnementaux de l’université. En effet, peu d’entre nous prenaient conscience des réalisations et mesures déjà menées par les différentes écoles. Échanger avec les étudiants d’autres écoles ainsi qu’avec le corps enseignant nous a permis de confronter les points de vue et de faire émerger des idées nouvelles. La compréhension du bilan d’émission carbone de l’université a permis de responsabiliser chacun d’entre nous et de nous impliquer personnellement dans la réduction de l’empreinte carbone. Voir tout cet engagement optimiste autour des questions environnementales, par la diversité de propositions d’actions, prouve qu’il est possible d’agir avec de la volonté. À la suite des plénières instructives, les séances se sont rapidement divisées en sept commissions ayant permis à l’ensemble du corps participatif de s’exprimer et de soumettre des arguments divers. Nous étions respectivement réparties dans les commissions “Consommer” et “Se déplacer”.

Nous avons présenté nos propositions à la Métropole Européenne de Lille (MEL), ce qui fut pour nous l’aboutissement d’un travail ayant requis plusieurs mois de réflexion. Certaines de nos propositions ont été saluées lors de la restitution telles que la mise en place d’un service de prêt d’objets divers ou encore la construction de garages à vélos sécurisés aux abords des facultés s’accompagnant de stand de réparation.

Cette restitution a présenté un réel privilège pour le corps étudiant et enseignant d’échanger avec des élus d’ores et déjà impliqués dans cette transition zéro carbone à l’échelle locale.

À l’issue des échanges au sein de l’hémicycle, il en est ressorti que certaines des propositions amenées concernant la gestion commune entre l’université et les politiques publiques de la ville de Lille pourraient être écartées étant donné la difficulté de mise en place comme la piétonnisation des routes proches du campus Vauban ou encore le déploiement de transports en commun plus conséquents.

Néanmoins, la plupart des propositions ont été saluées par les autorités présentes lors de la restitution. En effet, la vice-présidente de la MEL Madame Audrey LINKELHELD a souligné à plusieurs reprises sa satisfaction concernant le réalisme des propositions apportées, ce qui peut laisser entendre la mise en place de certaines d’entre elles dans les mois à venir par la Présidence de l’Université Catholique de Lille et des différentes écoles.

Dans la continuité de cette convention, il est important pour nous d’informer les étudiants et de raconter notre expérience afin de témoigner des actions en faveur de la transition climatique qui sont faites à notre échelle.

Avoir l’occasion de participer à la convention universitaire pour le climat, a été une expérience très enrichissante. Elle a renforcé l’idée que nous pouvons tous être acteurs de la transition et que nous avons tous un rôle à jouer pour l’environnement. Nous avons eu la chance d’être au centre de la création de propositions d’actions et nous espérons être témoins de l’évolution des travaux de l’université autour de la convention climat.

Justine HERVE, Jeanne MERZAUX, Maïna PROUST