3 questions à : 3 questions à : Névé Brison, écrivain

Comment est née cette passion pour l’écriture ?

C’est venu très jeune. Dès que j’ai su écrire, en CP/CE1, j’écrivais beaucoup, mais ma passion, elle est venue en 5ème quand j’ai commencé à écrire plus sérieusement. J’avais un professeur de français qui nous donnait des travaux d’écritures, c’est là que j’ai fait mon premier poème en alexandrin. Mais je n’avais pas encore des choses à dire, c’est plus tard, quand j’ai écrit mon recueil de poèmes. Au début, c’était pour moi sur une séparation amoureuse, sur les chagrins d’amour et après, j’ai apporté d’autres thèmes. J’ai été très inspiré par la poésie baudelairienne. Et un jour, je me suis dit que j’en avais beaucoup et que cela pourrait intéresser des éditeurs.

Comment as-tu pris contact avec les éditeurs ?

J’ai envoyé mon manuscrit à 4 maisons d’édition et un mois après, j’avais les réponses toutes positives ! J’ai dû choisir ma maison d’édition : les éditions Sydney Laurent, qui ont été les premiers à me contacter. J’ai analysé les contrats – j’étais petit, j’avais 16 ans – j’ai analysé les clauses comme le fait de garder les droits sur mon livre par exemple.

Comment as-tu vécu la sortie de ton recueil ?

Très bien, il y a la pandémie donc j’aurai pu faire plus de promotion, mais je l’ai très bien vécu. Il y a eu les épreuves de couvertures aussi et c’est toujours une fierté pour un auteur de recevoir par la poste les exemplaires de son livre, c’est un objet qu’on a créé.

La poésie, c’est quelque chose qui vient de soi, mais j’ai eu des retours de lecteurs qui m’ont dit que cela les avait aidés à traverser les mêmes périodes. Ces retours m’ont permis de surmonter la difficulté de rendre public quelque chose de privé à la base. Quand je le relis, je me vois comme j’étais il y a deux ans, on se donne beaucoup dans la poésie.